Afin d’optimiser son isolation et ne pas laisser s’échapper la chaleur dans la nature, commencez par réaliser un bilan thermique de votre domicile. Des travaux d’isolation pourront être à réaliser en fonction du problème détecté. Il existe de nombreux isolants présents sur le marché, nous verrons donc ensemble leurs différents usages.
DPE et bilan thermique
Cette étude personnalisée permet de lister les travaux à mettre en œuvre. Faites premièrement appel à un professionnel accrédité pour établir votre diagnostic de performance énergétique (DPE).
Votre diagnostic sera ensuite classé de A à G pour noter la consommation énergétique de votre logement à l’année.
Cependant, c’est un bilan thermique personnalisé qu’il vous faut pour une analyse détaillée. Il est réalisé par un bureau d’étude spécialisé, capable de connaître pièce par pièce votre consommation d’énergie, les déperditions liées, et les travaux à réaliser. Ce bilan coûte bien plus cher(800 à 1500 euros) qu’un simple DPE( – de 200 euros).
Faire appel à un artisan
Pour bénéficier des aides publiques du type CITE(crédit d’impôt pour la transition énergétique) ou éco-PTZ( éco pré à taux zéro), il faut vérifier que les travaux soient réalisés par des artisans certifiés RGE( reconnu garant de l’environnement).
Pour percevoir également les aides, le fait de s’adresser à un professionnel RGE ne suffit pas. Les matériaux doivent eux aussi être certifiés.
Le choix des isolants
Chaque type d’isolant correspond à un usage spécifique : billes granules, copeaux, rouleaux, panneaux, sont eux-mêmes fabriqués avec des matières différentes : minéral, végétal, animal, synthétique. Il est donc difficile de choisir lorsqu’on ne connaît pas leurs attributs.
Les rouleaux malléables se placent généralement entre la charpente et une planche de placoplâtre.
Les panneaux rigides se montent principalement contre les murs.
Les billes ou les granules se projettent en préférence sur les sols de greniers ou dans les toitures.
Les professionnels seront vous conseiller sur les différentes caractéristiques de ces isolants : coefficient de transmission surfacique, capacité technique massive, déphasage thermique, …
Vous pouvez tout de même retenir qu’à épaisseur égale, l’isolant le plus efficace sera celui qui dispose de la conductivité thermique la plus faible.
Pour les courageux qui souhaite réaliser le travail par eux-mêmes, prenez soin de vous protéger les mains et le visage.
Etiquettes et Label
Les principales qualités de l’isolant sont garanties par le label Acermi(Association pour la certification des matériaux isolants). Il garantit la valeur de la résistance à la chaleur, mais aussi 5 autres spécificités réparables par une lettre.
- S pour la stabilité sur la durée des dimensions de base ;
- O pour le comportement vis-à-vis de l’eau ;
- L pour sa rigidité et sa cohésion ;
- E pour sa capacité à laisser passer la vapeur ;
- I pour sa capacité d’isolant à supporter une compression.
L’une des autres caractéristiques à prendre en compte est la résistance au feu. Plus votre isolant est inflammable, plus il sera proche de la lettre D et inversement, moins il aura de chance de prendre feu, plus il sera proche de la lettre A.
Isolation des combles
L’isolation d’une maison se fait toujours de haut en bas. En effet, la toiture est responsable de près de 30 % des pertes de chaleur. Les déperditions d’énergie se situent donc principalement dans le combles. Pour contrer ce phénomène, vous pouvez par exemple « souffler » de la laine, mais si vous souhaitez laisser accessible vos combles, des rouleaux isolants posés au sol devrait faire l’affaire afin de ne laisser aucun espace découvert.
Dans le cas où vos combles sont aménagés, il existe 2 solutions, l’isolation par l’intérieur ou par l’extérieur. Celle par l’intérieur est réalisée le plus souvent par des panneaux semi-rigides ou en rouleaux. Tandis que par l’extérieur, il faut enlever le revêtement de la toiture en assurant que la charpente puisse supporter le poids des isolants.
Pour conclure
Il est encore possible d’isoler sa maison par les mûrs, les fenêtres, le plancher. Une bonne isolation nécessite également une bonne aération. Un système de ventilation peut écarter tout risque de stagnation de l’air, d’apparition d’humidité, de moisissures, … Le plus simple sera de poser des grilles d’aération en haut et en bas de chaque pièce. Cette solution n’est pas chère et facile d’entretien, mais une VMC (ventilation mécanique contrôlée) sera plus efficace pour purifier votre air intérieur. Dans un prochain article, nous verrons quels seront les différents coûts d’une isolation par rapport aux travaux effectués.